Travail en équipe, en maisons ou en pôles de santé : se rassembler pour mieux travailler ensemble !
À l’heure des grands regroupements et autres fusions dans le secteur marchand et le secteur publique, mus par des préoccupations essentiellement financières, le travail artisanal de proximité apparaît comme d’un autre temps face à ces grandes bureaucraties et technocraties publiques ou privées. Or en matière de soins, la responsabilité individuelle et l’engagement personnel restent les meilleurs garants de la bientraitance des personnes, en particulier lorsque ce « prendre soin » s’inscrit dans le long cours, comme c’est le cas en médecine de proximité.
Le travail en équipe dans le secteur ambulatoire permet à chaque professionnel de garder son statut de travailleur indépendant et ses responsabilités, tout en développant des formes de coopération qui permettent d’améliorer, par un travail collectif, son efficacité individuelle auprès des personnes et des populations locales en termes de soins et de prévention. Les identités et l’autonomie professionnelles sont préservées, mêmes si les pratiques sont amenées à évoluer par un travail interprofessionnel et un développement professionnel continus.
La mise en application du règlement arbitral qui vient d’être publié doit respecter la diversité des innovations professionnelles de terrain concernant ce « mieux travailler ensemble ».
Ce qui compte, c’est la constitution et le maintien d’équipes pluriprofessionnelles de proximité, effectives sur les territoires.
Le financement de ces équipes de soins de premiers recours doit donc tenir compte de la réalité de ces équipes sur le terrain, quelles que soient les formes de regroupement en maisons ou en pôles de santé, formes qui dépendent amplement des réalités locales et des choix des professionnels qui décident librement de se rassembler pour mieux travailler ensemble.
Ce qui compte, c’est la constitution et le maintien d’équipes pluriprofessionnelles de proximité, effectives sur les territoires.
Le financement de ces équipes de soins de premiers recours doit donc tenir compte de la réalité de ces équipes sur le terrain, quelles que soient les formes de regroupement en maisons ou en pôles de santé, formes qui dépendent amplement des réalités locales et des choix des professionnels qui décident librement de se rassembler pour mieux travailler ensemble.
Didier Ménard, Président de la FémasIF
Jacques Cittée, Secrétaire Général de la FémasIF