Nous sommes en période électorale professionnelle.
Le vote aux URPS (union régionale des professionnels de santé) aura lieu en octobre 2015. Les syndicats représentatifs énoncent leurs programmes. En ce qui concerne les Maisons de Santé les points de vue s’écrivent. Il y a trois camps.
- Ceux qui sont contre. Ils expliquent que les MSP conduisent à la privatisation du système de santé libéral, affirmation ne vaut pas explication ! Ce point de vue montre seulement que la lecture idéologique de l’exercice coordonnée conduit à dire des contre-vérités.
- Il y a ceux qui sont ambigus, pas contre mais pas vraiment pour !
- Et enfin il y a ceux qui sont favorables. Chacun saura reconnaître ses amis de ses ennemis et votera en conséquence.
Mais une chose est certaine : le mouvement en expansion des MSP ne laisse pas indifférent.
Proposer un nouveau mode d’organisation de l’offre de soins et de santé pour mieux répondre aux besoins de santé de la population perturbe le système libéral actuel.
Deux voix se dessinent :
- celle de l’évolution vers l’exercice collectif offrant au système libéral une nouvelle dimension et de nouvelles missions
- l’autre voix du repli défendant un conservatisme destructeur pour le modèle libéral.
Le débat est salutaire. Espérons que dans chaque Maison et Pôle de Santé, il aura lieu et qu’il permettra de bien expliquer pourquoi nous travaillons en Maison et en Pôle, pourquoi nous pensons que ce mode d’organisation est l’une des solutions qui dessine le système de santé libéral de demain.
Didier Ménard, Président de la FémasIF
Jacques Cittée, Secrétaire Général de la FémasIF