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L’édito de la FémasIF, octobre 2014

1 novembre 2014

Il est toujours délicat de prendre un virage dangereux, un virage impossible à éviter.
Nous sommes dans cette situation dans le cadre de l’accord conventionnel interprofessionnel (l’ACI).

L’extension à toute les équipes structurées et coordonnées de nouveaux modes de rémunération est un virage dangereux au moins à trois titres :

  • il faut le passer rapidement, car nous avons besoin de ce mode de rémunération et nous avons assez attendu,
  • le passage par la négociation conventionnelle impose de nouveaux conducteurs, qui ne conduisent pas de la même manière, ayant des intérêts différents à défendre,
  • enfin, nous avons un ministère de la santé qui veut tout réguler sans  savoir très bien conduire !

Le résultat de ce passage délicat risque de nous conduire au constat suivant : à la sortie du virage, le véhicule utilisé sera tellement endommagé qu’il ne ressemblera plus à celui qui a permis d’arriver à ce virage.

Jusque où l’intégration reconnue des MSP dans le système de santé va en modifier la nature? Est-ce le prix à payer pour la reconnaissance ?
Rien n’oblige à ce qu’il y est dénaturation. C’est à nous, acteurs et bâtisseurs des MSP, de défendre notre conception des MSP.

Didier Ménard, Président de la FémasIF
Jacques Cittée, Secrétaire Général de la FémasIF

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